« Allez savoir pourquoi ce lundi 18 octobre 20102, nous, soignants, nous sommes rebiffés alors que nous étions traités depuis bien longtemps comme les ouvriers spécialisés d’une usine à « produits de soins » des Temps modernes. Stock de robots blancs multitâches, bardés de clefs et de bips, baladés ici et là en fonction des unités à réapprovisionner, un œil rivé sur les caméras, l’autre sur les écrans d’ordinateur. Du côté patients, même gestion : un stock d’entrants et de sortants, à estampiller du code barre DSM3 en vue de la T2A et à réguler en fonction de l’offre et de la demande… »
Nous, les salariés de de l’hôpital Marchant à Toulouse tenons une permanence sous une tente à l’entrée de l’établissement depuis le 18 octobre.
Il s’agit d’une sorte de piquet de grève symbolique puisqu’il ne bloque rien de l’activité de l’hôpital, mais le soutien massif des salariés, du public et des patients aux organisateurs (une intersyndicale associée à des collègues sans carte), s’ajoutant à une visibilité croissante dans les médias, nous donne bon espoir d’obtenir gain de cause.
De nombreux détails sont archivés sur le blog qui attend d’ores et déjà de nombreux visiteurs, bonne lecture.