>La psychiatrie sous surveillance : Débats autour de la Réforme de la loi de 1990

 

 

Paris, le 17 décembre 2010 de 9h à 17h EPS Ste Anne – Amphi CMME – 100 rue de la santé 75014 PARIS


Programme

8H 30 – 9H 00…… Accueil

9 H 00 – 9 H 30 …… Allocutions d’ouverture Monsieur Jean-Luc CHASSANIOL, directeur de l’EPS Ste Anne. Monsieur Serge BLISKO, Député, Président du conseil de surveillance de l’EPS Ste Anne. Dr. François CAROLI, Président d’honneur d’Ancre Psy.

9 H 30 – 10 H 30

Monsieur Robert BADINTER, Ancien ministre de la justice Sénateur des Hauts-de-Seine.

10 H 30 – 10 H 45 … Pause

10H 45 – 12H 30… La judiciarisation de l’hospitalisation sous contrainte Quelles en sont les implications ?

Monsieur Serge PORTELLI, magistrat. Madame Hélène FRANCO, magistrat. Dr. François CAROLI. Mr Joseph Halos, directeur de l’EPSM Lille-Métropole, président de l’ADESM.

12H 30 – 14H 00 .. Déjeuner

14 H 00 – 15 H 30

Dr. Richard RECHTMAN, Directeur de Recherche à l’ E.H.E.S.S., « Réguler le social par la psychiatrie ».

Dr. Michel TRIANTAFYLLOU, Chef du Secteur de Psychiatrie de Nanterre, « Du sanitaire au sécuritaire : les glissements du projet de

réforme de la Loi de 1990 ».

15 H 30 – 17 H 30 Table ronde Mr Patrick COUPECHOUX, Journaliste. Dr. Jean-Luc ROELANDT, Chef de Secteur de Psychiatrie, Directeur du Centre Collaborateur de l’OMS Un élu, un usager.

17H30…………… Conclusion Dr. Marie-Christine CABIÉ, Présidente d’Ancre-psy


Le projet de réforme de la loi de 1990 soulève de nombreuses interrogations dans la population, dans le monde judiciaire et dans le monde psychiatrique. Une évolution sécuritaire se dessine déjà depuis plusieurs années dans les modalités d’application de la loi et sont encore plus prégnants dans le projet de réforme. Cette évolution ne touche pas que les personnes souffrant de troubles psychiques. Elle peut être constatée dans d’autres champs de la société où les libertés individuelles sont mises à mal alors que s’estompe un réel débat démocratique.

Comment protéger les personnes tout en leur offrant les soins dont ils ont besoin ? Comment protéger la société tout en garantissant les libertés individuelles ? Telles sont les difficiles questions auxquelles doit répondre cette réforme.

Les notions de soin (médecins), de privation de libertés (justice) et de contrôle social (administration) restent actuellement mal définies, ce qui est source de confusion entre les rôles, les fonctions et les champs de compétence.

L’objectif de cette journée est de clarifier ces notions à partir des points de vue des professionnels de la justice, de la santé, mais aussi des politiques et des usagers.


Frais d’inscription 90 euros :  Inscriptions auprès du secrétariat du Docteur M. TRIANTAFYLLOU : Mme Chrystelle ALASO chrystelle.alaso@ch-nanterre.fr


Tel : 01 47 69 68 41 – Fax : 01.47.69.72.03 Hôpital Max Fourestier – Service de Psychiatrie 403 Avenue De La République – 92000 Nanterre

Numéro de Formation Continue : 11752696275

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3 réflexions sur « >La psychiatrie sous surveillance : Débats autour de la Réforme de la loi de 1990 »

  1. Bonjour,
    A Messieurs
    Robert Badinter… ancien ministre de la justice      
    Serge Portelli…magistrat                                            
    Et Madame Hélène Franco…magistrat
    Comment ce fait il que l'article, conçu par Napoléon 1, nommé de nos jours L-3213-2 (du code de la santé publique)  soit toujours d'actualité             
    Un article qui prône l'incroyable…qui aurait sa place dans une dictature ou démocratie policière, qui fait de la notoriété publique…(que je traduis par  ragots ou rumeurs malfaisantes), une preuve à charge…à défaut de vrais preuves .
    Ceux qui répandent ces ragots et rumeurs malfaisantes, sont ceux là même qui veulent vous nuirent ou vous faire disparaître tout en le faisant sous le plus ignoble qualificatif…en vous faisant passer auprès de votre entourage pour fou ou même fou dangereux.
    Cela est fait avec système et à dessin avec un effet à très longs termes…dont le but est de   vous marquer à vie…comme au fer rouge
    Cet article ouvre les portes toutes grandes à toutes sortes d'abus dont les personnes malfaisantes ou malintentionnées, font un usage sans limites (maires, notables, préfets)
    la question étant: Comment protéger la société tout en garantissant les libertés individuelles ?
    Ma réponse : en commençant par abroger l'article L-3213-2 du code de la santé publique. Tout en dédommageant les victimes des abus du à cet article
    Ceci et mon combat et ma pierre.
    Maintenant que chacun apporte sa pierre à l'édification de la barricade.
    Jean-Luc LUMEN,  victime de véreux malfaisants…maire, préfet, gendarmes, magistrats.

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