>Comment les centres psychiatriques rendent les gens… fous (Le Plus Nouvel Observateur)

Le collectif des 39 attire votre attention sur le témoignage publié sur le site du nouvel observateur, décrivant la déshumanisation de l’accueil d’un service d’urgences psychiatriques.

Valérie est assistante sociale. La souffrance des autres est son pain quotidien. Mais parfois, l'exercice de ses fonctions prend des allures d'immersion dans des mondes parallèles. Ce jour-là, elle accompagnait un usager en centre psychiatrique d'orientation et d'accueil.

 

La salle d'attente ressemble à l'idée que je me fais d'un cauchemar psychotique. Un vieillard déambule d'un pas pesant, un calepin à la main. Il se penche sur un écriteau et l'examine longuement, comme s'il admirait un chef d'œuvre de Leonardo : "L'utilisation du téléphone portable est interdite dans cette enceinte" peut-on y lire (LIRE LA SUITE…)

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5 réflexions sur « >Comment les centres psychiatriques rendent les gens… fous (Le Plus Nouvel Observateur) »

  1. Pas plus, pas moins ! Je suis sortie de "soins" contraints avec un état de stress post-traumatique;  je ne fais plus de cauchemars mais la blessure reste vive malgré tout ! je ne prends aucun médicament, je suis accompagnée par deux psychologues formidables mais la guérison va être très longue et c'est souvent que je pense à celles et ceux qui n'ont pas la chance d'être aussi bien accompagnés.
     

  2. Courage Christel et bonne chance, je suis certaine que vous y arriverez ; la vie est parfois bien cruelle, trop cruelle, et tout le monde n'a pas la même résistance face à ses blessures.
    J'ai moi-même un tentative de suicide à mon actif, et j'ai proposé à mon gosse de 5 ans de sauter du haut d'un pont avec moi, lorsque j'ai perdu mon emploi. Je fais ma thérapie avec mon mari, mais je sais que les blessures seront toujours là. Peut-être aurais-je dû consulter…….

  3. Merci Chantal, courage à vous aussi ! N'hésitez pas à vous entourer de personnes compétentes, il en existe heureusement..! J'étais moi épuisée par  une crise conjugale et un climat familial (ma propre famille) délétère et on m' a fracassé, je ne sais pas d'où je tire ma force pour recouvrer ma dignité. Ce passage contraint, tant par le fond que par la forme, a été terrifiant de maltraitance et de pratiques hors la loi !
    Je rebondissais sur cet article puisque enfin il est fait état de ce qu'il se passe dans les HP, même si cela ne date pas  d'hier non plus et quoiqu'on en dise loi ou pas loi ! les pratiques, toujours les pratiques sont pointées du doigt, des pratiques sans écoute ! l'HP un monde clos , un état de non-droit, et là enfin une personne non hospitalisée témoigne puisque de fait on ne croit pas les patients puisque ils sont malades n'est ce pas ?!

     

  4. La vie est cruelle, oui, mais les soignants en psychiatrie sont censés nous aider face à cette cruauté, or il n'est pas rare qu'ils soient aussi cruels que la vie et bien plus intolérants à la folie que le monde extérieur. Et ça, ce n'est pas une fatalité, c'est un scandale sanitaire, et ça peut, ça doit changer!

  5. Quand l’histoire rend fou, la nôtre. Et 
     
    La politique à l’asile ou comment 
     
    Dire la folie ?
    Il y a une  démence démocratique!!A quoi est confronté
    L’INFIRMIER
    Les nouveaux antidépresseurs destinés aux enfants et aux adultes ont des effets troublants sur le comportement et les émotions. Ils sont responsables de troubles anormaux : retrait social, violence, dépressions, automutilations, suicides et meurtres. Les drogues psy : un enfer pavé de bonnes intentions.

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