Les évadés du bocal
Du 7 Mars au 3 avril 2011 au bar-restaurant le Lieu-Dit, 6 rue Sorbier, Paris XXe
C’est avant une histoire de rencontres. De rencontres et d’ouverture à autre.
Tout part d’une conversation, suivie de la proposition d’Hossein Sadeghi, le propriétaire du Lieu-dit, à une personne qu’il rencontrait pour la première fois, de mettre à disposition son lieu pour un événement politique sur l’art et la folie. Cette proposition engendra d’autres rencontres : entre des soignants en formation (Utopsy), des soignants révoltés (le collectif des 39), des artistes (collectif Pounchd), un collectif philosophique et radiophonique (Zones d’attraction), de Nouveaux cahiers pour la folie, un Théâtre du reflet… Ainsi est né le collectif des évadés du bocal.
Nous rêvons d’un festival qui parle d’art et de folie. Pourquoi associer ces deux champs ? Parce que nous constatons que nous sommes traversés par des discours et des pratiques que nous prenons pour des évidences et que l’art et la folie défont les évidences.
Le langage, qui s’agence en différents discours (sur ce qu’est une vie réussie, sur la normalité, l’art, la psychiatrie…), trame la réalité avec une efficacité sans pareil. Pourtant les mots ne disent pas tout : qui n’a pas vécu la difficulté d’essayer de dire ce qu’il ressent ou de raconter un rêve, par exemple. Les discours constitués n’offrent jamais qu’une version codée et normée du réel (…Lire la suite sur le blog)