Archives de catégorie : Livres

29/1/23 – DIMANCHE à l’AERI

VIDEO DE LA JOURNEE ICI

Interventions de

Liliane Irzenski, Sandrine Deloche, Mathilde Hamonet, Martin Pavelka, Michaël Paszt, Augustin Clarou, Agnès Caffier, Marie-José Mondzain, Bernard Ferry, Séverine Ouaki, Françoise Nielsen, Catherine Laval, Anne Perret, PDG de Tyraline et son assistante, Philippe Rassat, Dr BB, Jean-Marc Royer, Alexis de Tocqueville (en différé), Bastien Sueur, Capucine Meilhac, Revue NREA, … et les présents ce dimanche à l’AERI

PUBLICATION « L’ENFANCE MISE AU PAS » : https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no_revue=963&no=74027    

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> Les Psy-causent invitent Patrick Coupechoux

Vendredi 18 septembre 2015 Centre équestre à Magrin (81) 19h 30 « Les Cavaliers du Pays Cathare » UN HOMME COMME VOUS…

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Est-il possible d’avoir une conception du soin qui considère celui en souffrance psychique comme un sujet à part entière et la folie comme une possibilité d’être de l’homme ? Peut-être faut-il pour cela se pencher sur les pratiques qui ont essayé d’aborder les pathologies psychiatriques non pas comme une anomalie chez l’homme mais comme étant son humanité ? Peut-on écarter d’un revers de main les acquis et convictions de la psychiatrie française depuis cinquante ans, une psychiatrie qui s’est battue pour que les patients, les résidents, délirants ou autres, ne soient pas traités comme des malades mais comme des sujets à part entière, et que le soin soit une relation ? Nous vous convions à un voyage au sein de la pratique psychiatrique de PINEL à nos jours. Tentons de mettre en évidence comment cette question sur l’humanité de la folie est une suite de rencontres… Rencontre de l’asile, rencontre des surréalistes avec les créations qu’elles soient celles des lieux de soins, de vie, de souffrance, celles d’ARTAUD, de VAN GOGH, de NERVAL….

UnknownRencontre avec tous ceux qui au sein des institutions ont tenté (tentent) de transformer le rapport au patient et à la théorie qui vise à penser la maladie psychique comme une affaire avant tout humaine. Notre affaire à tous ! Celle qui nous amène à poser la question de notre position personnelle vis-à-vis de la folie, donc de notre rejet toujours possible… Folie bien ordonnée. Folle humanité…Humanité folle. Dissipons…le trouble ! Contact : 06 14 38 06 90 Mail : lespsycausent@gmail.com Site : http://lespsy-causent.over-blog.fr/ Entrée libre, Sortez libre ! PS :Apporte un plat ou une boisson… comme toi, comme nous. Pour tous ! Avec la participation de Patrick COUPECHOUX, journaliste. Auteur du livre « Un homme comme vous. Essai sur l’humanité de la folie »

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> Un homme comme vous.

Patrick Coupechoux: « La santé mentale ne soigne pas les psychotiques »
Médiapart -21 JANVIER 2014 | PAR SOPHIE DUFAU

Dans Un homme comme vous – Essai sur l’humanité de la folie, le journaliste Patrick Coupechoux démontre comment le concept de “santé mentale” exclut les grands malades psychiatriques.

Un article publié dans Médiapart, article réservé aux abonnés, présente ce livre : http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/210114/patrick-coupechoux-la-sante-mentale-ne-soigne-pas-les-psychotiques

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> Gaetano Benedetti

Gaetano Benedetti vient de mourir et sera enterré à Bâle le 13 décembre

Pour ceux qui ne le connaitraient pas, son œuvre importante se trouve traduite par Patrick Faugeras et publiée aux Ed ERES.
Bien sur “La mort dans l’âme” qui l’a fait connaitre en France, et aussi un très bon entretien avec Patrick Faugeras “Rencontre avec G.Benedetti” (ed ERES) qui est une excellente introduction à son œuvre.
Il a été une source d’inspiration pour nombre de thérapeutes de psychotiques, et en particulier Françoise Davoine et Jean Max Gaudillière qui en parlent abondamment dans leurs ouvrages.
Il nous laisse ses livres et son expérience à transmettre.
En hommage à Gaetano Benedetti nous publions, avec son accord, un texte de Patrick Faugeras qui constitue la préface d’un livre à paraitre chez ERES : “Entretiens sur la schizophrénie”.
Ce texte a le mérite de situer très précisément les enjeux de l’œuvre au regard du traitement de la psychose, mais aussi d’une ouverture à l’ensemble du champ psychopathologique à partir des découvertes provenant du transfert psychotique.
Patrick Chemla.

Préface
Lorsque Gaetano Benedetti quitte la clinique universitaire psychiatrique de Zurich, demeurée célèbre dans l’histoire de la psychiatrie sous le nom de clinique du Burghölzli, celle-ci bruisse encore des noms et propos des psychiatres qui, à des titres divers, y ont exercé ou y exercent encore leur talent. Continuer la lecture de > Gaetano Benedetti

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>Marcel Storr, bâtisseur visionnaire

Du 16 décembre 2011 au 10 mars 2012, la mairie du 20e arrondissement et la mairie de Paris présentent l’exposition Marcel Storr, bâtisseur visionnaire au pavillon Carré de Baudouin. Entrée libre.

L’oeuvre de Marcel Storr est à la fois intrigante dans le détail, époustouflante dans son ensemble. Elle regroupe une soixantaine de dessins de cathédrales et mégapoles imaginaires réalisés clandestinement par un cantonnier du bois de Boulogne, décédé en 1976 dans le plus complet anonymat. Il s’agit sans doute d’une des plus importantes découvertes d’art brut de ces dernières années en France.


Cette oeuvre magistrale est à découvrir pour la première fois dans son intégralité, du 16 décembre 2011 au 10 mars 2012 au pavillon Carré de Baudouin. L’exposition Marcel Storr, bâtisseur visionnaire est présentée par la mairie du 20e arrondissement et la mairie de Paris, avec la collaboration de Liliane et Bertrand Kempf (les collectionneurs), Laurent Danchin (commissaire de l’exposition) et Géraldine Gauvin (coordination muséographique).
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>J…(Texte paru dans la revue « Une larme du diable », décembre 2011 )

-Tais-toi

-Je n’ai rien dit

-Tu as pensé

-A peine

-Tu as voulu penser

-Mais j’ai échoué

-Alors tais-toi. Tu ne sais pas qui je suis.

-Bien sûr je le sais. Tout le monde sait ici.

-Allons donc, je suis venu incognito.

-Si tu le dis

-N’est-ce pas ? J’ai considérablement adouci ma voix

-Voilà

-Je suis mieux accueilli ainsi

-Mettons

-Quoi ! Tu trouves que je n’ai pas réussi mon entrée ? Continuer la lecture de >J…(Texte paru dans la revue « Une larme du diable », décembre 2011 )

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>Les enseignements de la folie : Un feuilleton «dangereux», Clinique de Dostoïevski : Crime et châtiment, 1/20

Raskolnikov

Wood Allen a écrit quelque part : si Dieu existe il faudra qu’il ait une bonne excuse. Cette phrase a derrière elle plus d’un siècle et demi de travail de pensée dans l’institution de la culture. C’est par cet angle que je commencerai à aborder le roman Crime et châtiment sur lequel nous travaillerons maintenant.

L’homme du sous-sol, terré au fond de sa solitude, lance un défi fou à l’autre. Incapable d’aimer et, pour cela, méchant et malade, il veut prouver – et d’abord à lui-même – qu’il n’a besoin de personne, que sa haine lui suffit pour vivre. L’autre est convoqué sous la forme d’un interlocuteur impossible, pour qu’il lui dise son désintérêt pour son existence, pour qu’il lui raconte son crime, le meurtre de Lisa. La parole de l’homme du sous-sol n’a pas d’adresse. N’empêche que, pour dérouler sa pensée, il a besoin de la présence de l’autre à cette place d’un spectateur impuissant. La tension que cette présence provoque lui est nécessaire ; il en tire l’énergie pour affirmer fébrilement l’inutilité de cette présence. D’où le caractère stérile, ressassant, vertigineux, infini, tragique de sa parole. Ce qui fait de l’homme du sous-solun personnage tragique c’est, comme le dit Leslie Kaplan, qu’il veut se passer de l’autre pour penser, mais comme « c’est l’autre qui est le support de la parole, sans adresse la parole se perd, se dilue, s’effiloche». (cf.L’expérience du meurtre, in Les Outils, POL, Paris, 2003.)

Avec Raskolnikov la tragédie change de configuration. Avec lui Dostoïevski inaugure la série de personnages tragiques qui vont l’occuper jusqu’à la fin de sa vie. Il ne s’agit plus ici de convoquer l’autre pour nier son existence, mais de répondre à une question : si Dieu n’existe pas, comment vivre ? Et aux corolaires de cette question : si Dieu n’existe pas,  quel référent garantit la réalité de la vie et de la pensée ? Si Dieu n’existe pas, que devient la loi ?  Continuer la lecture de >Les enseignements de la folie : Un feuilleton «dangereux», Clinique de Dostoïevski : Crime et châtiment, 1/20

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>Pour la psychanalyse et une culture humaniste Contre le scientisme et le chosisme nord-américains

Pour la psychanalyse et une culture humaniste

Contre le scientisme et le chosisme nord-américains

Parution de trois livres :

Six Manifestes contre le DSM. Ravenne, Paris, Barcelone, Buenos Aires, São João Del Rei. Présentation et commentaires d’Émile Jalley. Tome 1.

La rédaction, en la période resserrée de tout juste un an (2010-2011), de six Manifestes contre le DSM représente l’un des événements les plus importants dans les sciences de la vie mentale, depuis la disparition de Jacques Lacan et de Jean Piaget en 1980-1981. Le DSM, ou Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux, de source essentiellement nord-américaine n’en prétend pas moins à une hégémonie croissante mais de plus en plus discutée aussi sur l’ensemble de l’espace mondial. Or la rédaction et la publication communes des Six Manifestes de Ravenne-Italie (2), Paris-France, Barcelone-Espagne, Buenos Aires-Argentine et São João Del Rei-Brésil, organise  le fait sans précédent de la première émergence réelle d’un front unique des cultures latines contre l’impérialisme idéologico-scientifique nord-américain en matière de soins psychiques.

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Lettres de psychotiques (magazine Books-février 2011)

Après la publication de ses « Confessions d’un schizophrène (1) », Luiz Ferri Barros a commencé à recevoir des lettres des quatre coins du Brésil. Nous publions des extraits de deux d’entre elles, et l’une de ses réponses.

Le Livre

Un ange facteur. Correspondance de la psychose

par Luiz Ferri Barros 

Imago

Babel, 18 août 1993

Cher Lucas (2),

Le fait est que nous sommes comme frère et sœur. J’ai découvert que je souffrais de cette maladie et, grâce à votre livre, j’en ai eu la confirmation.

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>Ce jour-là, Sally a basculé ( Magazine Books-février 2011)

Courant dans le flot des voitures, sûre de pouvoir les arrêter du simple fait de sa volonté… Aujourd’hui pudiquement baptisée trouble bipolaire, la psychose maniaco-dépressive touche, comme la schizophrénie, 1 % de la population.

Le Livre

Le jour où ma fille est devenue folle

par Michael Greenberg 

Flammarion

« Le 5 juillet 1996, commence Michael Greenberg, ma fille a été prise de folie. » L’auteur ne perd pas de temps en préliminaires, et le livre avance promptement, de façon presque torrentielle, à partir de cette phrase introductive, à l’unisson des événements qu’il rapporte (1). Le déclenchement de la manie est soudain et explosif : Sally, sa fille de 15 ans, était dans un état survolté depuis quelques semaines, écoutant les Variations Goldberg par Glenn Gould sur son Walkman, plongée dans un volume de sonnets de Shakespeare jusqu’à des heures avancées de la nuit. Greenberg écrit : « Ouvrant le livre au hasard, je découvre d’invraisemblables griffonnages faits de flèches, de définitions, de mots entourés au stylo. Le Sonnet 13 ressemble à une page du Talmud, les marges remplies d’un si grand nombre de commentaires que le texte imprimé n’est guère plus qu’une tache au centre de la feuille. » Sally a également écrit des poèmes troublants, à la Sylvia Plath (2). Son père y jette discrètement un coup d’œil. Il les trouve étranges, mais ne songe pas un instant que l’humeur ou le comportement de sa fille soit de quelque manière pathologique.

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>John Strauss : « La réalité échappe aux manuels de psychiatrie » (Magazine Books-février 2011)

Ni la schizophrénie ni la psychose maniaco-dépressive ne peuvent faire l’objet d’une définition précise. Le danger est grand de donner aux mots plus de réalité qu’ils n’en ont vraiment, car la psychiatrie n’est pas une science. L’admettre lui permettrait de mieux explorer la subjectivité des malades, et donc leur traitement.

Books : Vous avez plus de quarante ans de pratique auprès de patients atteints de schizophrénie. En quoi consiste cette maladie ? Peut-on la définir ?

John Strauss : La schizophrénie est un mot en usage depuis un siècle environ pour désigner certains types de malades. On perd le sens du réel, on éprouve des hallucinations, on entend des voix, on délire. Mais, comme les autres mots utilisés en psychiatrie pour désigner telle ou telle forme de pathologie mentale, c’est une construction du corps médical. On veut croire que c’est un concept clair, qui désigne nettement son objet, mais ce n’est pas le cas. Beaucoup de définitions de la schizophrénie ont été données au fil du temps (1). Et il n’existe pas de frontière nette entre la schizophrénie et certaines formes de psychose maniaco-dépressive. Ainsi parlons-nous de trouble « schizo-affectif » pour désigner un état dans lequel le patient entend des voix et est en même temps hyperactif ou, au contraire, déprimé. On est alors quelque part entre la schizophrénie et la maladie maniaco-dépressive. De même, il peut y avoir des éléments de paranoïa dans une schizophrénie ou dans une maladie maniaco-dépressive ; mais la paranoïa peut ne relever ni de l’une ni de l’autre. Depuis quelques années, on a remplacé la notion de maladie maniaco-dépressive, ou manie, par celle de maladie bipolaire. Mais ce qu’on appelle « bipolaire » peut relever du maniaco-dépressif ou simplement du dépressif (lire ci-dessous « La mode du “bipolaire” »).

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>VST N°108 : CONTENIR OU ENFERMER (4E TRIMESTRE 2010)

L’approche sécuritaire devient la réponse privilégiée des décideurs politiques : enfermement en HP, chambres d’isolement, établissements pénitentiaires pour mineurs, rétention administrative à tout va… Pourquoi ce recul de deux siècles, ce retour à la psychiatrie d’avant Pinel et aux colonies pénitentiaires pour mineurs ? Certes, il y a et il y aura toujours besoin de cadres, de limites, de « non », de contenants. Mais parlons-nous alors de la même chose ?

 

Dossier coordonné par Dominique Besnard et François Chobeaux

Sommaire du N° : http://www.cemea.asso.fr/spip.php?article7187

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>Un Chevalier à La Havane

Le Chevalier de Paris se nourrit de la rencontre d'un personnage légendaire à La Havane et de la découverte de deux lieux uniques, l'hôpital psychiatrique Ordaz et le Centre Communautaire de Santé Mentale de Regla. J'ai toujours été fasciné par ce personnage romanesque et populaire "El Caballero de Paris", le fou le plus populaire de La Havane. C'était un errant, un exilé, un vagabond aux allures de Don Quichotte qui traversa l'Histoire du XXe siècle à Cuba pour mourir à l'hôpital psychiatrique Ordaz en 1985. Au travers de sa destinée et de sa légende, il m'a permis d'aller à la rencontre des malades et a servi de pont entre les patients et la création artistique.

Serge Sandor

Vidéo sur le dernier projet de l'auteur avec des patients à Cuba :

http://www.youtube.com/watch?v=_L5F3w4VSQQ

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